Du 7 au 11 Février et du 27 Février au 1er Mars

Puducherry, Pondichéry en français restera pour nous un souvenir particulier de notre premier voyage en Inde.
Peu après notre arrivée nous avons débarqué chez Michel avec qui nous avions pris contact avant de partir. Michel est le représentant d’une association française, « Les enfants des rues de Pondichéry » qui s’occupe comme son nom l’indique des enfants des rues en soutenant activement l’ONG locale « Vudhavi Karangal » gérée par l’infatigable Alice Thomas [1] et son mari.

L’association soutient également SATYA SPECIAL SCHOOL, une structure pour prendre en charge et intégrer des enfants handicapés mentaux et moteurs dans le Tamil Nadu ainsi que le « CHILD DEVELOPMENT CENTER » créé par l’extraordinaire John Peter [2], pour les enfants du quartier défavorisé de Dubrayapet, situé dans la banlieue sud de Pondichéry. Professeur de Yoga atteint de poliomyélite à l’âge d’un an et né à Dubrayapet, il est devenu un maître de Yoga aux multiples prix et récompenses et s’occupe activement d’aider les enfants pour l’école et les loisirs culturels.

Nous avons eu la chance de rencontrer Alice Thomas et John Peter (avec qui nous prenions le petit déjeuner) et ce furent de très belles rencontres. Les bénévoles de l’association avec qui nous avons partagé l’hébergement et de merveilleux moments (coucou Manon, Pétronille, Gaby, René et Michel) sont tous vraiment bénévoles.

Chacun travaille à son niveau pour l’association, ils payent leurs hébergements, leurs voyages, personne n’est rémunéré, et ils ramènent en France de pleines valises de produits locaux à vendre lors de manifestations caritatives au profit de l’association [3].

Vraiment, si vous avez 3 sous à donner à une association, celle-ci ne gaspille pas 1 cts en communication, déplacement, petits fours etc. Et en plus vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôts.
Alors n’hésitez pas, je n’ai aucun doute sur la bonne utilisation qui sera faite de vos Euros (Vous ne recevrez pas d’objets en plastique en fin d’année pour vous rappeler de faire un don, votre argent ne servira pas non plus à payer un CEO ou des déplacements à des congrès sur la pauvreté dans le monde, etc. etc.)

Voilà pourquoi Pondichéry restera un très bon souvenir, mais nous avons également été frappés par l’atmosphère particulière qui règne ici.

Ancien comptoir français, petite Ville-État Indien avec ses lois propres, il souffle dans les ruelles de la ville blanche et sa promenade du bord de mer quelques réminiscences coloniales que nous n’avons pas adorées. La partie plus populaire de la ville par contre est bruyante, vive, colorée mais beaucoup plus plaisante à notre goût, on peut même y croiser un Astérix tamoul vendeur de poulets rôtis :)

La vente d’alcool est autorisée à Pondy, ce qui nous a donné l’occasion de faire de longs apéros copieusement arrosés de bières quand nous passions nos soirées chez Michel… Nous avons également découvert notre premier marché couvert Indien, avec ses tonnes de fleurs fraîches, son agitation, ses paniers d’épices et ses couleurs toujours, encore… on ne s’en lasse pas.

Le 9 Février nous sommes partis faire une balade d’une journée à Gingee à 1:30 de route de Pondichéry. Une forteresse du XVI^ème siècle de 5km, peuplée de singes et aux paysages grandioses.